Celui qui ouvre un restaurant
Celui ou celle qui ouvre un restaurant – son restaurant – prend des risques. Il doit mettre toutes les chances de son côté : l’emplacement, la carte, la philosophie, les prix… Tout doit être aligné et pensé dans ses moindres détails.
L’agencement intérieur a toute son importance dans cette réflexion :
le restaurateur doit disposer de matériaux qui soient en ligne avec son identité et qui reflètent sa cuisine, mais qui génèrent le moins de coûts possibles à l’achat, à la pose, à l’entretien et dans l’usage quotidien.
Pour moi, le béton ciré coulé est le revêtement de sol idéal pour un restaurant. Rapidement posé et avantageux par son coût au mètre carré, il se révèle pratique à l’usage grâce à sa résistance et à sa facilité d’entretien. Ces deux critères sont déterminants quand il s’agit d’un environnement où les risques de renverser des produits qui tachent sont élevés. Enfin, le béton ciré offre la garantie d’une consommation de chauffage basse, grâce à ses qualités énergétiques (fusion de chaleur). Mais les aspects techniques et économiques ne font pas tout. Le confort également doit être considéré.
Le béton ciré parle aux sens
Il est agréable au toucher, silencieux, visuellement abouti. Le client qui le foule éprouve un sentiment de douceur favorable à la dégustation. Sa surface n’est coupée par aucune jointure : en cuisine comme dans la salle à manger, les chariots circulent librement et sans bruits, les tables sont parfaitement d’aplomb. Pour une décoration de style minimaliste, on n’interrompra pas la continuité de la surface. Mais il est évidemment possible de ponctuer l’espace en alternant les matériaux : on peut par exemple couvrir les zones de circulation de béton ciré, les zones de dégustation de parquet. Il est également possible de pigmenter le béton ciré.
Le choix de vos matériaux de construction doit correspondre à ce que vous cherchez à produire en cuisine. Quant à moi, je suis persuadé que le béton ciré répond parfaitement à une cuisine basée sur des ingrédients authentiques, bruts, peu transformés. C’est la cuisine de notre temps.
